Madagascar
À la veille des élections présidentielles à Madagascar, des candidats de l'opposition continue d'appeler électeurs au boycott. Mardi, lors d'une conférence de presse à Antananarivo, le collectif des 10 a exposé ses revendications préalables.
"Nous continuerons notre marche pacifique, nos revendications, nos manifestations jusqu'à ce que nous parvenions à avoir une élection acceptée par tous à Madagascar", a déclaré le candidat de l'opposition Hajo Andrianainarivelo.
Accusé récemment par le président sortant Andry Rajoelina de vouloir semer le chaos, le collectif de s'en défend et situe le contexte.
"Nous ne boycottons pas les élections (dans leur ensemble, NDLR), parce que nous sommes candidats. Mais nous n'acceptons pas la date du 16 novembre, car c'est une élection qui ne répond pas aux normes requises." Ajoute Hajo Andrianainarivelo.
La crise a éclaté en septembre lorsque la cour constitutionnelle a refusé d'annuler la candidature de Rajoelina en raison de sa double nationalité française, suscitant, la colère de l'opposition.
Plusieurs semaines de manifestations parfois violentes n'ont pas fait fléchir l'exécutif malgache pour un éventuel report du scrutin.
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