Niger
Trois semaines après l’arrivée d’une junte militaire aux affaires, l’école fonctionne alors que les habitant de la capitale nigérienne vaquent à leurs occupations. Seule incertitude, l’intervention militaire éventuelle de la CEDEAO.
"Nous nous moquons de la CEDEAO. La CEDEAO a été taillée sur mesure pour les présidents en place. Et nous n'en avons pas besoin. Que la CEDEAO intervienne ou pas, le Niger est prêt à toutes les options. Nous sommes prêts. Quelle que soit la décision de la CEDEAO, nous sommes prêts", tempête Omar Amadou, habitant de Niamey.
Face à la menace de la CEDEAO, les habitants de Niamey appellent au recrutement massif de volontaires. Des dizaines de milliers d’hommes qui apporteraient un soutien multiforme à l’armée. L’initiative semble faire recette.
"Mes enfants et moi aimons ces soldats, et j'invite les jeunes à rejoindre l'armée pour développer notre pays, nos villages. Je fais des bénédictions pour ces soldats’’, raconte Amadou Hawa, habitant de Niamey.
Pour l’heure, la voie du dialogue et de la diplomatie avec le régime militaire au pouvoir à Niamey semble néanmoins privilégiée. Même si la CEDEAO organise jeudi une réunion militaire cruciale qui doit se pencher sur les modalités d'une possible intervention armée.
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