Tchad
Cent-dix personnes condamnées en mai pour avoir participé à des manifestations réprimées dans le sang en octobre dans plusieurs villes du Tchad, ont été graciées par le président de transition, Mahamat Idriss Déby Itno selon un décret paru lundi.
En octobre 2022, des manifestants avaient défilé à l'appel d'une partie de l'opposition à N'Djamena, la capitale, et dans quelques autres villes, pour protester contre le maintien au pouvoir pour deux années supplémentaires du président de transition.
Les 110 personnes graciées avaient été jugées et condamnées à des peines allant de 18 mois à 5 ans de prison ferme à Koro Toro, dans la capitale, et à Moundou, la deuxième ville du pays.
Durant le transport des prisonniers à Koro Toro notamment, des ONG locales et internationales ont affirmé que des dizaines, voire des centaines de personnes ont été torturées ou exécutées, ce que les autorités ont démenti.
En novembre 2022, l’opposant Succès Masra avait requis auprès du procureur de la Cour pénale Internationale (CPI), l’ouverture d’une enquête sur des faits présumés de crimes contre l’humanité suite à la répression violente des manifestations.
Les autorités tchadiennes ont gracié 436 personnes condamnées pour leur participation aux manifestations du 20 octobre en moins de quatre mois.
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