Nigéria
Un an, après que les forces de sécurité nigérianes ont violemment réprimé des manifestations contre les brutalités policières, les survivants et familles de victimes de la "fusillade du péage de Lekki" attendent toujours que justice leur soit rendue.
Les autorités s'étaient engagées à ce que les personnes impliquées rendent des comptes. Aujourd'hui les victimes ont perdu espoir selon Steve Dede, rédacteur en chef de Pulse Nigeria : _c'est une histoire pleine de tristesse et de désespoir. Des gens qui ont perdu l'espoir. il s'agit d'un l'homme, d'une femme ou un parent lambda, le Nigérian moyen qui ne sait même pas quoi faire, ni par où commencer. _
En octobre 2020, des jeunes de tout le Nigéria descendaient dans la rue, réclamant la dissolution de l'unité de police spéciale SARS, et la fin des violences policières. Un mouvement, END SARS, auquel les forces de sécurité répondront en tirant sur la foule à balles réelles le 20 octobre 2020. Bilan officiel : au moins dix morts et de nombreux disparus.
Il sera difficile de rendre justice, car le gouvernement n'a même pas reconnu les faits, évidemment là où il n'y a pas de reconnaissance, il n'y a pas de justice. Même la commission judiciaire qui a été mise en place pour enquêter sur les plaintes n'a pas encore rendu ses conclusions un an après s'offusque Steve Dede. Face à la pression populaire, les autorités ont démantelé l'unité, et promis de réformer la police, mais la jeunesse reste peu convaincue par les promesses du gouvernement.
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