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Nigeria : un an après le mouvement #EndSARS, quel bilan ?

Flag Boi' Akinwunmi Ibrahim Adebanjo brandit le drapeau national vert et blanc ainsi que le drapeau d'EndSars   -  
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PIUS UTOMI EKPEI/AFP or licensors

Nigéria

Au Nigeria, le mouvement #EndSARS ("en finir avec la SARS") avait initialement débuté pour dénoncer les brutalités et abus de la SARS, une unité spéciale de la police accusée depuis des années de racketter la population, d'arrestations illégales, de torture, et même de meurtre.

Un plus tard, ils sont nombreux à se demander à quoi a servi la révolte populaire de la jeunesse nigériane. Agboola Onileowo fait partie des jeunes sur lesquels la police avait tiré à balles réelles le 20 octobre 2020 au péage de Lekki à Lagos. Une sombre période de sa vie, raconte-t-il

Le 20 octobre 2020 - un jour que je n'oublierai jamais dans ma vie. Le jour où le gouvernement du Nigeria a envoyé l'armée et la police pour venir tuer ses citoyens et des manifestants pacifiques à Lekki parce que nous protestions pour nos droits."

Face à la pression populaire, les autorités ont démantelé l'unité, et promis de réformer la police, mais la jeunesse reste peu convaincue par les promesses du gouvernement, Pour Solomon Soo, il n'est plus question de se battre contre le gouvernement même si dit aucune de leurs revendications n'a été prises en compte.

Cela me servira de leçon. Cela me servira de leçon parce que je ne peux pas lutter contre le gouvernement, il n'y a que moi qui ne puisse pas lutter contre le gouvernement. Et j'ai des enfants, qui dépendent de moi je sais ce que j'ai traversé quand je trie mes pilules quand je suis mes traitements , combien de temps vais je continuer à me battre.

Samuel Ashola a trouvé sa voie dans la musique, le moyen de dénoncer les maux qui minent son pays le Nigeria.

Ils sont élus pour nous servir, pas pour nous traiter comme des esclaves parce que la façon dont ils nous gouvernent c'est comme si nous étions des esclaves, ils nous gouvernent comme si nous n'étions personne... Je suis désolé pour ce pays...

Mais un an après, le panel judiciaire en charge d'enquêter sur cette tuerie n'a toujours pas publié ses conclusions.

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