Ethiopie
C’est en grande pompe qu’Addis-Abeba a présenté mardi des milliers de jeunes qui ont décidé de rejoindre les rangs des forces de défense nationales éthiopiennes.
Des bras supplémentaires appelés à participer à la reconquête de la région du Tigré contrôlée par le Front populaire de libération du Tigré.
Le gouvernement éthiopien semble avoir décidé de déterrer la hache de guerre après avoir décrété un cessez-le-feu unilatéral dans la région en juin.
Les nouvelles recrues entendent d’ailleurs défendre l’intégrité de leur territoire. "Parce qu'un groupe appelé junte perturbe la paix en Éthiopie, je suis ici pour rejoindre les forces de défense et protéger la souveraineté de mon pays.", explique Birtukan Belay, une jeune recrue.
Combattre ‘’ l’envahisseur’’, c’est aussi la ligne défendue par Mulugeta Geshu. "Notre pays est envahi par la junte. J'ai rejoint l'armée pour le défendre. Avec toute ma capacité à aider, j'ai rejoint les forces de défense."
Un engagement reconnu déjà par les autorités éthiopiennes alors même que les recrues n’ont pas encore enfiler leurs uniformes.
"Nous avons accepté les jeunes. Nos recrues vont écraser l'ennemi et veilleront à ce que la souveraineté de l'Éthiopie soit respectée.", a déclaré Kenea Yadeta, ministre éthiopien de la défense.
Un discours belliciste qui tranche avec l’annonce du cessez-le-feu en juin. Après un peu plus de huit de conflit, la détente n’est donc pas encore à l’ordre du jour au Tigré. Le conflit a déjà poussé plus de 700 000 personnes à quitter leurs domiciles. Alors que 1, 3 millions d’autres ont besoin d’aide humanitaire selon Handicap International.
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