Afrique du Sud
C’est une image dont seule l’Afrique du Sud a peut-être le secret en Afrique, son président en fonction comparait devant une commission pour dire sa part de vérité concernant la corruption qui a gangrené le régime de Jacob Zuma dont il était le vice-président.
Cyril Ramaphosa est aussi été entendu puisqu’il occupait le poste de vice-président du président de l’ANC. Le président sud-africain a reconnu mercredi l’incurie de son parti face à la prise de contrôle de l’État sous Zuma.
"La capture de l'État a eu lieu sous notre surveillance en tant que Parti au pouvoir. Elle a impliqué certains membres et dirigeants de notre organisation et a trouvé un terrain fertile dans les divisions, dans les faiblesses et les tendances qui se sont développées dans notre organisation depuis 1994.", a-t-il déclaré. Avant d’ajouter, "Nous reconnaissons tous que l'organisation aurait pu et dû faire davantage pour empêcher l'abus de pouvoir et le détournement des ressources qui ont défini l'ère de la prise de contrôle de l’Etat."
Lors de sa prise de pouvoir Ramaphosa a promis de faire de la lutte contre la corruption, son cheval de bataille. Un engagement qui a provoqué des fissures au niveau des murs du Congrès National Africain.
Les partisans de l’ex-président Zuma voient d’un très mauvais œil ce qu’ils considèrent comme une exposition de l’ancien leader.
Des dissensions aggravées notamment par le refus de Jacob Zuma de se présenter devant la commission anticorruption et surtout de respecter la décision de la Cour constitutionnelle sud-africaine.
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