Libye
Début du Forum du dialogue politique libyen en Tunisie.
Ce lundi, des représentants de tous bords de Libye ont entamé des pourparlers sous l'égide de l'Organisation des Nations Unies (ONU) dans l’espoir d’aboutir à un accord sur un gouvernement unifié et l’organisation d’élections après neuf ans de conflit.
"Mais seulement après cela, et seulement après la collecte des armes, jusqu'à ce qu'il ne reste plus aucun groupe armé en dehors de la souveraineté libyenne. Et vous, mes grands frères et sœurs, vous, mes invités, avez rendez-vous avec l'Histoire, pour le bien de l'Histoire. Ne la laissez pas passer", a déclaré d'emblée le président tunisien Kais Saied.
Un appel au dialogue soutenu par les Nations unies.
"Vous pouvez compter sur les Nations unies pour soutenir vos efforts. Et sur la communauté internationale pour un soutien solide, notamment en garantissant pleinement l'embargo sur les armes du Conseil. L'avenir de la Libye et de tout son peuple est supérieur à toutes les différences partisanes ou individuelles. L'avenir de la Libye est désormais entre vos mains", a apour sa part annoncé Antonio Guterres, le Secrétaire général de l'ONU.
Ces discussions font suite à la signature, le 23 octobre dernier, d’un cessez le feu permanent entre les deux factions rivales du pays. Cette accalmie a permis aux camps rivaux, encouragés par l'ONU, de retourner à la table des négociations.
Depuis septembre, des réunions thématiques se sont succédé au Maroc, en Egypte et en Suisse, pour mettre en place une feuille de route sur la transition dans ce pays qui dispose des réserves de pétrole les plus abondantes d'Afrique.
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