Mali
La junte au pouvoir au Mali a déclaré officiellement être favorable à une transition dirigée par un militaire. Cette déclaration intervient après que les dirigeants de la CEDEAO ont menacé d'un embargo total sur le pays. Les maîtres de Bamako assurent néanmoins avoir pris en considération les exigences de la CEDEAO, qui réclame expressément des civils aux postes de président et de Premier ministre. Rien n'est donc acté. L'heure est au ajustements.
"En ce qui concerne les sanctions, on verra ce qui va être décidé pour le maintien ou pas d'un président civil ou militaire. Toutes les options sont sur la table. La position de la CEDEAO est intégrée", a précisé le Colonel Ismaël Wagué, porte-parole de la junte.
Le 18 août, les militaires prenaient le pouvoir à Bamako. Deux jours plus tard, la CEDEAO infligeait au Mali un embargo sur les flux financiers et commerciaux. Elle dit aujourd'hui espérer pouvoir lever ces sanctions si la junte répond à ses exigences. La Communauté économique des Etats ouest-africains renverra un médiateur à Bamako la semaine prochaine .
01:42
Niger : des partisans de l'AES fustigent les limites de la démocratie
00:56
Guinée : des "prétendus tirs d'armes à la Présidence" sèment la panique
01:13
Mali : retour au calme à Bamako après une attaque terroriste du GSIM
01:57
Soudan du Sud : des soldats condamnés pour des agressions
Aller à la video
La CEDEAO exige des informations sur le massacre de 2005 en Gambie
Aller à la video
Guerre au Soudan : les pourparlers en Suisse s'achèvent sans accord