Guinée
Le gouvernement guinéen s’est défendu jeudi contre un rapport, volontairement à charge selon lui, d’Amnesty International sur la situation des droits de l’homme dans le pays.
L’ONG a publié mercredi un rapport intitulé “Guinée : les voyants au rouge à l’approche de l‘élection présidentielle de 2020”.
Elle dénombre 70 manifestants tués ces cinq dernières années, dont au moins 59 semblent l’avoir été par les forces de sécurité. Elle dénonce l’usage excessif de la force, les interdictions de manifestations pacifiques, les arrestations “massives” et “arbitraires”, les cas de torture et l’impunité des forces de sécurité.
>>> LIRE AUSSI : Guinée : les voyants au rouge pour les droits humains, dit Amnesty Le rapport d’Amnesty présente “des faits insuffisamment vérifiés et recoupés et passe volontairement sous silence les efforts et les progrès significatifs réalisés” pour consolider l’Etat de droit et améliorer la conduite des forces de sécurité, dit un communiqué publié à l’issue du conseil des ministres guinéen.
Amnesty n’évoque pas les “difficultés particulières”, comme “la nature violente et chaotique de certaines manifestations” ou le “manque de confiance entre certaines populations et le personnel d’application de la loi”.
Le rapport d’Amnesty a été publié alors que ce petit pays pauvre, coutumier des protestations et des répressions brutales, est à nouveau agité par la contestation depuis qu’un collectif a appelé à la mobilisation pour faire barrage à un éventuel troisième mandat du président Alpha Condé.
Gendarmes et policiers ont dispersé par la force une nouvelle manifestation de masse des opposants au président Condé jeudi à Conakry.
AFP
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