République Centrafricaine
L’ex-président de l’Assemblée nationale centrafricaine destitué vendredi, Karim Meckassoua, a appelé dimanche au calme et qualifié sa destitution de “coup de force contre la Constitution”, dans un discours prononcé dans le quartier du PK5 de Bangui, qui abrite la majorité des musulmans de la capitale.
Devant les habitants du PK5, poumon économique de la capitale et souvent théâtre de violences, Karim Meckassoua a appelé au “calme”, a rapporté un journaliste de l’AFP.
M. Meckassoua a dénoncé “ceux qui ont voulu confessionnaliser le débat”, en soulignant néanmoins que 38 des 41 députés qui avaient voté sa destitution étaient chrétiens.
Il a indiqué que deux procédures pour contester sa destitution étaient en cours, au tribunal de grande instance et à la cour constitutionnelle. “Le combat continue mais c’est un combat judiciaire”, a-t-il déclaré.
Vendredi soir, le président de l’Assemblée, Karim Meckassoua, député musulman du PK5, avait été destitué par les députés centrafricains.
Dans la foulée de sa destitution, des tirs épars avaient été entendus au PK5 de Bangui vendredi, et dans des villes du centre et de l’est, Bambari et Bria.
>>> LIRE AUSSI : Centrafrique : le président de l’Assemblée nationale destitué
>>> LIRE AUSSI : Centrafrique : il n’ y aura pas d’amnistie pour les groupes armés
>>> LIRE AUSSI : Centrafrique : la Cour pénale spéciale enfin installée AFP
01:00
En Bulgarie, la contestation continue : les manifestants exigent la fin de la corruption
10:48
RDC : quelle est la stratégie du M23 ? [Africanews Today]
01:02
Sécheresse historique en Iran : la pluie revient, l’inquiétude demeure
01:04
Bénin : l’ONU condamne la tentative de coup d’État contre Talon
00:54
Coup d'Etat au Bénin : des victimes des 2 cotés, des mutins en fuite
01:10
Centrafrique : la CPI juge Mahamat Said Abdel Kani pour crimes de guerre