Sud-Soudan
Amnesty International accuse le gouvernement du Soudan du Sud d’arrestations arbitraires, mauvais traitements et tortures, en dépit des promesses répétées en faveur de leur libération.
Le groupe de défense des droits de l’homme accuse les autorités d’avoir torturé des personnes à mort et laissé beaucoup d’autres derrière les barreaux depuis la guerre civile qui a débuté en 2013.
Selon le rapport, au moins 20 personnes sont mortes en détention entre 2014 et 2016 et quatre sont décédées l’année dernière en raison de conditions difficiles et de soins médicaux inadéquats.
Seif Magango, directeur adjoint pour l’Afrique de l’Est, la Corne de l’Afrique et les Grands Lacs à Amnesty International a déclaré dans une synthèse rendue publique, que ces personnes sont arrêtées en raison de leurs affiliations politiques ou de leur appartenance ethnique, et connaissent des souffrances inimaginables (et parfois la mort) aux mains des forces de sécurité du gouvernement.
Dans le cadre d’un nouvel accord de paix, le gouvernement a libéré en août plus de 20 prisonniers politiques. Néanmoins, Amnesty affirme que le gouvernement du Soudan du Sud est devenu de plus en plus intolérant à toute forme de critique.
Par ailleurs, le porte-parole du pays a nié les allégations de torture et a déclaré que le rapport contenait des informations inexactes provenant des médias sociaux.
Agences
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