Mozambique
Plus de 1000 personnes seraient sans abri au nord-est du Mozambique. La faute aux attaques armées enregistrées dans la zone ces derniers mois. C’est la révélation faite ce mardi 19 juin par Human Rights Watch (HRW) cité par le site qatari aljazeera.com.
Selon l’ONG de défense des droits de l’homme, cet état de choses résulterait de la réponse apportée par la Force publique mozambicaine aux violences dont sont victimes les populations du nord-est du Mozambique.
Ces violences sont attribuées à un groupe radical islamiste connu sous le nom “al-shabab” (“les jeunes” en arabe. Il s’est fait connaître en octobre dernier en attaquant la police et l’armée dans la ville de Mocimboa da Praia.
La police n’avait pu reprendre le contrôle de la ville qu’au bout de deux jours de combats, qui se sont soldés par la mort de 2 policiers, d’un chef local et de 14 “assaillants”.
Selon des témoignages recueillis en mars dernier sur place par l’AFP, ce groupe, constitué de nombreux jeunes, est apparu dans la région en 2014 et prône un islam radical.
Les autorités l’ont accusé de vouloir “renverser l’ordre établi” mais assurent qu’il n’a aucun lien avec les “al-shabab” qui sèment la terreur en Somalie à grands coups d’attentats.
La police et le gouvernement affirment depuis des mois que l’ordre a été rétabli dans la province mais des attaques sporadiques attribuées à ce groupe continuent toutefois à agiter la région, proche d‘énormes champs gaziers récemment découverts au large des côtes mozambicaines.
Plus de 300 personnes soupçonnées d‘être proches de ce groupe ont été arrêtées depuis octobre.
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