Egypte
Un tribunal égyptien a levé hier la mesure suspendant les activités de voitures de transport avec chauffeur (VTC) de l’entreprise américaine Uber et de son concurrent Careem basé à Dubai. Ce, en attendant la décision finale d’une juridiction supérieure.
Un véritable soulagement pour Uber et Careem. Les deux entreprises pourront désormais poursuivre leur activité de VTC sur le territoire égyptien en vertu d’une décision rendue publique hier samedi par un tribunal cairote chargé des affaires urgentes.
En mars dernier, une plainte déposée par quarante-deux chauffeurs de taxi égyptiens reprochait aux deux entreprises d’utiliser illégalement des voitures privées comme taxis. En outre, ont-ils expliqué, Uber et Careem étaient enregistrées respectivement en tant que centre d’appels et société Internet.
Le tribunal administratif du Caire a donc ordonné le retrait des licences et donc la suspension des activités d’Uber et Careem qui ont cependant fait appel. Et ont obtenu gain de cause hier auprès du tribunal chargé des affaires urgentes.
Conséquence, les deux sociétés peuvent poursuivre leurs activités en attendant l’examen de la question par une plus haute instance judiciaire.
Selon des Égyptiens, les services d’Uber et Careem seraient beaucoup sollicités en raison du comportement des taximans locaux qui refusent de mettre en marche le compteur.
Et les deux structures de VTC semblent heureuses en Égypte. Uber par exemple déclare que l‘Égypte est son plus grand marché au Moyen-Orient, avec 157 000 conducteurs en 2017 et 4 millions d’utilisateurs depuis son lancement en 2014.
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