Sierra Leone
Quelque six jours après les élections générales du 7 mars dernier, des heurts ont éclaté hier dans le district de Kono à l’est du pays. Ils ont opposé les partisans du parti au pouvoir, le Congrès de tout le peuple (APC) à ceux du Parti du peuple de Sierra Leone (SLPP), principale formation de l’opposition.
D’après des témoins, ces affrontements se sont produits après que les partisans de l’APC obnubilés par la légère avance de leur candidat à la présidentielle par rapport aux résultats provisoires, ont commencé à nargué ceux du SLPP. Selon Bockarie Sandy, un responsable de la brigade d’intervention de la police, ces heurts auraient fait de nombreux blessés dans les deux camps sans pour autant donner un chiffre précis, alors que la police aurait arrêté plus de 18 personnes.
There are joint military & police patrols at Koquima in Kono District, eastern #SierraLeone. It follows violent clashes between supporters of the ruling APC and the main opposition SLPP. The police local unit commander, Bockarie Sandy says there have been injuries and 18 arrests.
— Umaru Fofana (@UmaruFofana) 13 mars 2018
Même si la police déclare avoir rétabli le calme est revenu dans la localité de Kono, il faut craindre que des politiciens prétextant de contester par exemple le verdict des urnes, ne jettent de l’huile dans le feu.
Ce qui devrait provoquer l’extension du mouvement. Il faut donc tout faire pour éviter que le vent de la violence souffle sur la Sierra Leone. Ce pays qui a pourtant tourné le dos à la violence depuis la fin de la guerre civile qui a fait plus de 120 000 morts de 1991 à 2002.
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