Mali
À l’exemple du Centre hospitalier universitaire Gabriel Touré de Bamako, la majorité des centres de santé observe le mot d’ordre de grève illimitée lancé par les syndicats du secteur le 8 mars dernier. Des médecins, aux infirmiers en passant par les sage-femmes, à peu près tous les métiers de l’hôpital sont concernés par le mouvement.
« Pour nous aujourd’hui, il ne s’agit pas de négociation, prévient le secrétaire général adjoint du Syndicat national de la Santé, de l’action sociale et de la promotion de la famille, Youssouf Maïga. Il est question plutôt d’appliquer les engagements que le gouvernement a pris en novembre 2016. Il n’est pas question de négocier, mais il s’agit de mettre en œuvre le protocole d’accord qu’on a signé ».
Malgré l’intransigeance affichée des leaders syndicaux, ils assurent avoir prévu un service minimum dans certains départements tels que les urgences. Pour les patients cependant, le dispositif de prise en charge est insuffisant.
Le directeur du CHU Gabriel Touré, le Prof. Kassoum Sanogo se désole lui aussi de cette situation. « Les maladies qui sont simples au début après deux ou trois jours, deviennent des maladies compliquées ; ce qui augmente les frais de prise en charge et d’hospitalisation », note-t-il.
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