Côte d'Ivoire
Ce procès relatif au meurtre de quatre hommes, dont deux Français, enlevés en 2011 à l’hôtel Novotel d’Abidjan, durant la crise post-électorale en Côte d’Ivoire a démarré mardi en présence des dix accusés, pour la plupart des militaires ivoiriens.
Selon l’acte d’accusation, cinq des dix accusés, dont le général Brunot Dogbo Blé qui commandait à l‘époque la Garde républicaine sous le président Gbagbo, sont poursuivis pour “séquestration et assassinat”, les autres pour enlèvement” et “disparition de cadavres”.
“Nous respectons la mémoire des victimes, mais nous devons aussi respecter les personnes qui sont en prison qui sont présumées êtes innocentes et qui peuvent à l’issue de ce procès être déclarées innocentes. Elles seraient restées en prison pendant au moins cinq années,” a notamment déclaré Me Rodrigue Dadjé, avocat de la Défense.
Initialement prévue fin novembre, le procès a été reporté à deux reprises, notamment en raison de l’absence de la moitié des accusés.
La défense elle, dénonce une “instruction bâclée” et une justice de vainqueurs.
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