Bienvenue sur Africanews

Merci de choisir votre version

Regarder en direct

Infos

news

Cinq vétérans Zimbabwéens en justice, pour avoir "insulté" Robert Mugabe

Zimbabwe

Cinq vétérans de la guerre d’indépendance du Zimbabwe accusés d’avoir comploté pour «saper» l’autorité de Robert Mugabe, et dont le procès devait débuter ce mardi, seront finalement jugés mercredi.

Ils sont tous accusés d’avoir insulté Robert Mugabe, le président zimbabwéen. L’on se souvient de la réaction des séniors dans un communiqué publié en juillet dernier, qui accusaient Robert Mugabe d‘être la racine même du marasme économique qui sévit au Zimbabwe.

Harrison Nkomo, avocat des vétérens : “nous sommes venus ici avec l’intention de commencer le procès de Douglas Mahiya et des autres. Malheureusement, le procès n’a pas pu commencer car le procureur général a indiqué ce matin que sa femme était souffrante.”

Les vétérans avaient aussi ajouté qu’ils ne soutiendraient pas le vieux président, candidat à sa propre succession dans le cadre de la présidentielle de 2018 qui, faut-il le rappeler, est aux commandes de son pays depuis le 31 décembre 1987, après en avoir été le Premier ministre de 1980 à 1987. A 92 ans, il est le plus âgé des chefs d’Etat en exercice au monde.

“Ils sont jugés pour avoir sapé l’autorité du président ou insulté le président, les faits remontent au 27 juillet 2016, lorsqu’ils auraient prétendument comploter pour rédiger le communiqué qui aurait finalement insulté le bureau de son excellence le président de la république du Zimbabwe”,
a précisé Harrison Nkomo.

Le Zimbabwe, un pays fortement secoué par des crises

Le Zimbabwe est ébranlé par une série de contestations de l’opposition, qui crie sa colère vis-à-vis de la pauvreté et de l’inflation qui étranglent les espoirs des populations.

Le dollar zimbabwéen est frappé d’une hyperinflation, à tel point que des monnaies étrangères sont nécessaires dans le pays pour effectuer les opérations bancaires. Le souvenir de l’hyperinflation de 2007-2009 est encore vivace dans les esprits. A cette époque, le gouvernement avait émis un billet de 100 trillions de dollars qui pouvait à peine acheter une miche de pain.

Il n’est pas rare de voir les Zimbabwéens faire la queue devant les banques, dans l’espoir de retitrer, si possible,n la totalité de leur argent.

Ajouté à tout cela le phénomène climatique El Niño, dont les effets dévastateurs ont plongé une partie du Zimabwe dans une crise alimentaire d’envergure.

Voir plus