Chine
Des agences gouvernementales, des institutions financières et des entreprises chinoises et africaines se sont entendues ce 28 juillet sur divers projets.
C‘était lors d’un séminaire préparatoire à la réunion de coordination censée évaluer les retombées du dernier sommet de coopération Chine-Afrique. Pour les représentants africains, l’enjeu est de réussir à mettre sur pied une structure plus décentralisée des relations avec l’Empire du milieu.
“Nous avons certes besoin d’une plate-forme de discussion intergouvernementale, confie Roland Msiska, le secrétaire du gouvernement zambien. Mais nous avons également besoin de discussions entre entreprises, de plus de joint-ventures et davantage de coopération public-privé”.
Horizon 2019
L’objectif de la plupart des délégués africains est de trouver l’argent nécessaire pour transformer sur place des matières premières qui sont pour l’instant exportées tel quel. Pour le chef de la direction de la Coopération et du Développement à la chambre de commerce internationale de Chine, Han Meiqing, l’industrialisation a été au centre de discussions.
“Ce qui préoccupe le plus les Africains, c’est de savoir si leurs ressources peuvent être développées d’une manière plus efficace. Ils espèrent aussi atteindre leurs objectifs en matière d’industrialisation plus rapidement. »
Lors du Forum de coopération Chine-Afrique de décembre dernier à Johannesburg, le président chinois Xi-Jing Ping a annoncé dix axes stratégiques de coopération sino-africaine à l’horizon 2019. L’ensemble de ces projets devrait bénéficier d’une enveloppe de 60 milliards de dollars.
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