Burkina Faso
Elles se plaignent du piétinement des procédures pour savoir les circonstances exactes de cet accident qui a fait 116 morts dans le désert malien le 24 juillet 2014 .
Lors de la commémoration du deuxième anniversaire du drame, le président de l’Association des victimes burkinabé a dit la frustration des familles des victimes et regretté une impression générale que la vérité n’a pas été dite sur ce crash. Deux ans après le crash, on n’a pas avancé. Les familles des victimes sont frustrées, inquiètes et ‘souffreteuses’ (et souffrent) parce qu’elles ont l’impression que la vérité n’a pas été dite sur ce crash”, a s’est indigné Me Halidou Ouédraogo
Lors d’une assemblée générale des familles des victimes organisée à Ouagadougou dimancge, certains proches de disparus ont accusé Air Algérie d’avoir affrété “une épave volante” et accusé l‘équipage d’incompétence.
Une accusation tempérée par le principal syndicat de pilotes espagnols qui estiment que leurs compatriotes aux commandes de l’avion n‘étaient pas assez formés aux manœuvres qui auraient pu éviter le drame.
Le Bureau d’enquête et d’analyses français a indiqué dans son rapport final publié en avril dernier que le crash d’Air Algérie a été causé par la “non-activation” par l‘équipage du système anti-givre.
Les familles demandent à présent aux autorités maliennes de leurs restituer les corps de leurs proches inhumés sans leur consentement à Bamako pour qu’ils soient enterrés à Ouagadougou d’où était parti l’avion.
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