Ouganda
Un mois après son arrestation, l’opposant ougandais a écrit au responsable de la justice de son pays pour dénoncer ce qu’il appelle, le mauvais traitement dont il est l’objet depuis sa première participation à une élection présidentielle en 2001.
Kizza Besigye fustige par ailleurs, une justice aux ordres du pouvoir et demande au responsable de l’appareil judiciaire de l’Ouganda de s’impliquer afin de redorer le blason de son institution.
Le président du Forum pour le changement démocratique a été arrêté le 11 mai puis inculpé de haute trahison pour s‘être auto-proclamé vainqueur de la présidentielle de février dernier, remporté par le président Yoweri Musseveni selon les resultats officiels.
Son procès ouvert en son absence, le 1e juin, en raison d’une menace spécifique pour la sécurité, selon le procureur a été ajourné au 15 du même mois. Le procureur souhaite d’ailleurs que Besigye soit désormais jugé dans la prison de haute sécurité de Kampala où il est détenu.
Poursuivi pour haute trahison, Kizza Besigye risque la peine de mort.
Pas évident que la sanction suprême soit prononcée contre ce dernier. Et pour cause, le pays n’a procédé à aucune exécution depuis des années. En 2005 déjà, le principal challenger du président Mussevi avait été inculpé de trahison avant de voir les charges contre lui être abandonnées.
Par ailleurs, la pression de la communauté internationale peut dissuader le régime ougandais à franchir le rubicon. Une communauté internationale qui s’insurge souvent contre l’acharnement du pouvoir sur son principal adversaire.
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