Davos 2016 : le terrorisme au menu des dirigeants africains attendus

Du 20 au 23 janvier, près de 40 dirigeants du monde et 2500 responsables économiques et de la société civile seront réunis dans les Alpes suisses à Davos, pour discuter des sujets affectant le monde.

Le forum économique mondial dont le thème est “Maîtriser la 4e révolution industrielle” va s’appesantir cette année sur les progrès technologiques et l’impact du numérique sur l’économie et la société.

Il est notamment question des transformations en cours à travers l’intelligence artificielle, la robotique, les véhicules autonomes, l’impression 3D et la nanotechnologie.

L’Afrique représentée

Les dirigeants africains tels que Jacob Zuma de l’Afrique du Sud vont prendre part au sommet tout comme le malien Ibrahim Boubacar Keita et le premier ministre tunisien Habbib Essid. Ces derniers vont être du panel sur la question de l’insécurité dans le monde.

“Le terrorisme et la géopolitique vont probablement étendre leurs ombres sur cette édition. Ils représentent des menaces pour la stabilité politique en Europe, au Moyen-Orient et en Afrique. Les discussions entre les leaders vont sans doute se concentrer sur ces sujets”, a estimé pour l’AFP, le chef économiste du cabinet IHS, Nahriman Behravesh.

Outre les chefs d’Etat du Gabon Ali Bongo Ondimba, de Guinée Alpha Condé et du Rwanda Paul Kagame, le président de la banque africaine de développement Akinwumi Adesina et l’opérateur économique Tony Elumelu, seront de la partie.

Le Governeur de la banque centrale de Tanzanie Benno Ndulu et celui de la banque de réserve sud africaine Lesetja Kganyago, ne seront pas en reste.

Ce sommet intervient alors que l’ONG Oxfam s’inquiète dans son dernier rapport, de l‘écart sans cesse croissant entre riches et pauvres. Le ministre nigérian des Finances Kemi Adeosun va s’exprimer sur les efforts faits par le continent pour réduire cet écart.

Le forum fera aussi le point sur la crise des réfugiés avec l’intention, selon Klaus Schwab, fondateur et président du forum, d’inverser l‘érosion de la solidarité mondiale.