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Soudan : nouvelles frappes au lendemain de l’annonce d’une trêve

Des officiers de l'armée soudanaise inspectent un site de stockage d'armes récemment découvert appartenant aux Forces de soutien rapide (FSR).   -  
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Soudan

Dans la nuit du jeudi au vendredi, l'armée soudanaise déclare avoir intercepté des drones tirés par le groupe paramilitaire FSR sur deux villes du nord-est du pays : Atbarra et Omdourman.

Les frappes de drone des Forces de Soutien Rapide interviennent au lendemain de l’annonce d’un accord de trêve humanitaire proposée par un groupe de médiateurs dirigé par les États-Unis, connu sous le nom de "Quad".

Un accord conclu plus d'une semaine après que les FSR se soit emparé de la ville d'El-Fasher, qui était assiégée depuis plus de 18 mois.

Ce vendredi, le principal organe des Nations unies chargé des droits de l'homme annonce la tenue d’une session extraordinaire d'urgence sur le Soudan le 14 novembre prochain, en raison des récents affrontements et autres violences commises à l'encontre des civils dans la ville d'El-Fasher, au Darfour, et dans ses environs.

L'appel à la tenue d'une session spéciale par le Conseil des droits de l'homme à Genève a été lancé par la Grande-Bretagne, l'Allemagne, l'Irlande, les Pays-Bas et la Norvège, et a reçu le soutien de plusieurs autres membres.

Une guerre qui dure depuis plus de deux ans

La guerre entre les FSR et l'armée a commencé en 2023, lorsque des tensions ont éclaté entre les deux anciens alliés qui étaient censés superviser une transition démocratique après un soulèvement en 2019. Les combats ont tué au moins 40 000 personnes, selon l'OMS, et ont fait plus de 12 millions de déplacés.

Toutefois, les organisations humanitaires affirment que le nombre réel de morts pourrait être beaucoup plus élevé. Plus de 24 millions de personnes sont également confrontées à une insécurité alimentaire aiguë, selon le Programme alimentaire mondial.

L'UNICEF a déclaré dans un rapport publié jeudi que plus de 81 000 personnes avaient été déplacées d'El-Fasher depuis le 26 octobre, avec des besoins en nourriture, eau et soins médicaux, mais que l'acheminement de l'aide était limité.

L'agence des Nations Unies pour l'enfance a déclaré avoir identifié plus de 850 enfants souffrant de malnutrition aiguë qui reçoivent actuellement un traitement. Elle a ajouté que la violence, les agressions sexuelles et le pillage des établissements de santé restaient endémiques dans le nord du Darfour, les femmes et les enfants étant les plus vulnérables.

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