Mali
Depuis plusieurs jours, les habitants de la capitale malienne peinent à se procurer de l’essence. Les stations-service sont débordées, certaines totalement à sec.
L’origine de cette pénurie remonte à l’ouest du pays, où les villes de Kayes et Nioro du Sahel sont placées sous blocus par les terroristes du Groupe de soutien à l’islam et aux musulmans (JNIM). Les convois de carburant, régulièrement attaqués, n’arrivent plus à approvisionner Bamako.
Bakary Coulibaly, qui revend de l’essence dans un petit kiosque en bord de route, a dû cesser son activité : Tous ces gens sont ici pour chercher du carburant. Avant, on pouvait en trouver partout, mais maintenant, même les stations n’en ont plus , explique-t-il, impuissant.
Face à cette situation, l’armée malienne a commencé à escorter les convois de camions sur les principaux axes reliant Bamako aux frontières du Sénégal et de la Côte d’Ivoire. Selon un rapport publié le mois dernier par l’Association malienne des importateurs de pétrole, plus de 100 camions-citernes ont été incendiés ou détruits par les terroristes du JNIM dans le but d'asphyxier la capitale, en frappant ses voies d’approvisionnement.
Malgré la tension, les autorités se veulent rassurantes. Elles affirment avoir déployé des agents sur le terrain pour évaluer les stocks, suivre les dépôts et contrôler les flux de camions-citernes. Un retour à la normale est promis dans les prochains jours , selon le Directeur général adjoint du Commerce, de la Consommation et de la Concurrence.
Mais pour de nombreux Bamakois, l’attente devient insoutenable.
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