Kenya
La loi sur la croissance et les possibilités économiques en Afrique, l’AGOA, prendra fin ce mardi, dans un climat d’incertitude. Depuis 2000, cet accord a permis à des milliers de produits africains d’accéder sans droits de douane aux marchés américains, favorisant le développement de nombreux secteurs.
Au Kenya, notamment, l’exportation textile vers les États-Unis a été multipliée par dix, passant de 50 millions à 500 millions de dollars.
Julia Shigadi, mère de trois enfants, travaille depuis 22 ans dans une usine de vêtements : « C’est mon gagne-pain. S’il disparaît, c’est ma vie qui s’effondre. »
Plus de 66 000 emplois, principalement des femmes, dépendent de cette industrie vulnérable à l’heure actuelle.
La fin de l’accord pourrait entraîner la perte de centaines de milliers d’emplois en Afrique.
Les dirigeants africains, comme le président Ruto, multiplient les négociations pour prolonger l’AGOA ou signer de nouveaux accords avec Washington.
Cependant, dans un contexte de bouleversements du commerce mondial et de nouvelles taxes américaines, l’engagement de la Maison Blanche reste incertain.
Ce développement pourrait bien redéfinir l’avenir économique du continent, avec des enjeux majeurs pour l’ensemble de l’Afrique.
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