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Depuis cinq ans, les militaires confisquent le pouvoir au Mali

Assimi Goita, chef de la junte au pouvoir au Mali, à l'occasion de la fête de l'indépendance à Bamako, au Mali, le 22 septembre 2022.   -  
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AP Photo

Mali

Le 18 août 2020, les militaires maliens ont donné un coup d’arrêt au processus démocratique, en renversant le président Ibrahim Boubacar Keïta. Cinq ans après, ils sont toujours à la tête du pays.

Pas de calendrier électoral à l'horizon pour le retour des civils au pouvoir. Au contraire, le 10 juillet 2025, le chef de la transition, le général Assimi Goïta, a signé un décret qui lui accorde un mandat présidentiel jugé comme illimité. Deux mois plus tôt, en mai, il suspendait les partis politiques jusqu’à nouvel ordre.  

A Bamako, les voix dissidentes sont réprimées, signe de la confiscation de l’espace civique dans ce pays d'Afrique de l'Ouest. La répression touche aussi les hommes en armes. Accusés de tentative de coup d’Etat présumé, plusieurs militaires ont été arrêtés le 15 avril.  

Sur le plan régional, le Mali a quitté la Communauté économique des Etats d’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) au profit de l'Alliance des Etats du Sahel (AES), une entité à laquelle appartiennent aussi le Burkina Faso et le Niger, dirigés, eux aussi, par des soldats. Autre dénominateur commun entre les trois pays : l'attachement à la Russie et la coopération étroite avec Moscou.

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