Royaume-Uni
Vendredi soir, l’ancien président américain Donald Trump est arrivé en Écosse pour un séjour de cinq jours centré autour de ses propriétés de golf, notamment à Turnberry et près d’Aberdeen, où sa famille exploite plusieurs parcours. Cette visite intervient alors que Trump doit rencontrer la semaine prochaine le Premier ministre britannique Keir Starmer ainsi que la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen pour discuter de commerce, dans un contexte tendu marqué par ses menaces répétées de surtaxes contre des partenaires commerciaux.
À son arrivée, sur le tarmac de l’aéroport, Donald Trump s’est exprimé longuement sur la question de l’immigration en Europe, qu’il présente comme une crise majeure et un facteur de déstabilisation. Selon lui, « personne n’est entré dans notre pays » le mois dernier, grâce à la fermeture des frontières et à l’expulsion de nombreuses personnes qualifiées de « mauvaises » par ses soins, sous l’administration Biden. Il a dénoncé les dirigeants européens qu’il accuse de ne pas avoir su contrôler les flux migratoires, ce qui, d’après lui, « tue l’Europe ».
Il a ainsi appelé les pays européens à « se ressaisir » et à mettre un terme à ce qu’il qualifie d’« horrible invasion ». Trump a également une nouvelle fois critiqué l’énergie éolienne, estimant que « les éoliennes détruisent la beauté » des pays européens.
Cette prise de position intervient alors que les négociations commerciales entre les États-Unis et l’Union européenne restent incertaines. Trump a évoqué une « chance sur deux » d’aboutir à un accord, tout en promettant que sa rencontre avec les dirigeants européens serait plus une célébration qu’un face-à-face tendu.
L’intervention de Donald Trump marque un retour à des positions claires sur l’immigration et l’environnement, deux sujets au cœur de ses préoccupations depuis plusieurs années, notamment durant son mandat présidentiel.
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