Bienvenue sur Africanews

Merci de choisir votre version

Regarder en direct

Infos

news

Les étudiants d'Harvard oppressés par l'administration Trump

Des étudiants, des professeurs et des membres de la communauté de l'Université de Harvard 17 avril 2025, à Cambridge, Massachusetts (AP Photo/Charles Krupa).   -  
Copyright © africanews
Charles Krupa/Copyright 2025 The AP. All rights reserved

Université

Des centaines d’étudiants d'Havard ont manifesté mardi contre les nouvelles mesures imposées par l’administration Trump, depuis son retour aux affaires.

En début de semaine la Maison Blanche a décidé de rompre ses liens avec l’université d'Harvard, qu'elle accuse d’être un foyer d’idées antisémites. Ces mesures suscitent une vive indignation sur le campus. Dans un climat de tensions croissantes, l’administration Trump a annoncé la résiliation de tous les contrats fédéraux avec l’établissement, et le gel du traitement des visas pour les étudiants étrangers, dont les réseaux sociaux seront désormais passés au crible : Trump a entamé une marche dangereuse pour faire reculer les droits civiques dans ce pays. Nous l'avons vu dans ses attaques racistes vicieuses contre la parole et la diversité, et son alliance avec des milliardaires d'extrême droite qui amplifient la rhétorique fasciste, a dénoncé Clyve Lawrence, étudiant à Harvard.

Le gouvernement a déjà annulé plus de 2,6 milliards de dollars de subventions fédérales à la recherche pour l'école Du côté de l’université, ces décisions sont perçues comme une attaque directe contre la liberté académique : la liberté d'expression et le respect de la légalité sont les fondements du système américain. Ce sont les piliers d’une société libre. Mais Donald Trump s’en prend à ces libertés parce qu’elles entravent sa prise de pouvoir autoritaire. C’est ce que font les régimes autoritaires a réagi Ryan Enos, professeur de gouvernement et directeur du Centre d’études politiques américaines à Harvard.

Depuis le retour de Donald Trump à la Maison Blanche, des centaines d’étudiants étrangers ont vu leur visa révoqué, tandis que d’autres, bien que légalement présents sur le sol américain, ont été arrêtés et menacés d’expulsion pour avoir participé à des manifestations propalestiniennes.