Mali
Une coalition rassemblant une centaine de partis politiques a accusé la junte au pouvoir au Mali de vouloir leur dissolution, lors d’une rare prise de position publique samedi à Bamako.
Près de 100 partis politiques au Mali ont confirmé mardi soupçonner la junte militaire au pouvoir de chercher à les dissoudre ou à suspendre leurs activités, « comme cela s'est produit au Burkina Faso et au Niger », deux pays également dirigés par des régimes militaires.
Ces partis réclament le report des consultations prévues par le conseil militaire pour adopter une charte des partis politiques, l'une des recommandations de la Conférence nationale de reconstruction organisée par les militaires en décembre 2022 pour "trouver une solution de sortie de crise" au Mali.
Risques de rupture politique
Les autorités de transition, dirigées par Assimi Goita, ont annoncé le début de consultations pour réévaluer le paysage politique du pays.
Ces consultations visent à discuter de la possibilité de réduire le nombre de partis politiques ou même de décider de les dissoudre complètement, dans une démarche « visant à parvenir à la stabilité politique » dans le pays.
Cette décision intervient dans un contexte de climat politique tendu et de défis sécuritaires et économiques importants auxquels le Mali est confronté, rendant impératif la recherche de solutions efficaces qui rétablissent la confiance dans les institutions politiques et créent un environnement propice à un dialogue constructif.
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