Algérie
Les Algériens étaient appelés aux urnes samedi pour élire leur prochain président.
Ce scrutin organisé deux mois avant le terme du mandat en cours avait comme principal enjeu le taux de participation. À 20 h, à la fermeture des bureaux de vote, il était à 48.03 % selon le président de l'Autorité des élections, Mohamed Chari.
Les opérations de vote ont été prolongées d'une heure pour permettre à certains électeurs d'accomplir leur devoir. C'est le cas de Hadj Melouni, ravi d'avoir pu voter : l'avenir de nos enfants et de nos petits-enfants est en jeu. Beaucoup de choses en dépendront : les hôpitaux, les universités, le pouvoir d'achat, ainsi que la stabilité du pays. C'est pourquoi le président doit bénéficier d'un véritable soutien populaire.
Donné, vainqueur de cette élection, le président sortant Abdelmajid Tebboune comptait sur ce scrutin pour renforcer sa légitimité, espérant qu'un plus grand nombre des 24 millions d'électeurs du pays se rendraient aux urnes. Lors de sa première élection, seulement 39,9 % des électeurs avaient voté. Un taux d'abstention record au milieu d'une vague de contestation.
Pour ce scrutin, le président du mouvement Hirak a dénoncé une parodie d'élections, et un régime répressif. Les résultats provisoires sont attendus dans les prochaines 48 h.
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