Kenya
Un tribunal kenyan a suspendu la décision de la police d'interdire les manifestations dans la capitale, Nairobi, et ses environs « jusqu'à nouvel ordre ».
Mercredi, la police a pris cette décision en invoquant l'absence de leaders qui rend difficile le maintien de la sécurité, ajoutant que les manifestations avaient été « infiltrées par des criminels ».
Cette décision intervient après un mois de manifestations antigouvernementales au cours desquelles des dizaines de personnes ont été tuées.
D'autres manifestations étaient prévues jeudi dans la ville, mais elles n'ont pas eu lieu.
Le centre-ville de Nairobi a été au cœur des manifestations organisées par les jeunes, qui ont également eu lieu dans tout le pays.
Les manifestations ont débuté contre des augmentations d'impôts impopulaires, mais après leur retrait, elles se sont élargies pour inclure des demandes de démission du président William Ruto.
La Haute Cour a ensuite suspendu temporairement l'ordonnance dans l'attente de l'examen d'une plainte déposée par une organisation de défense des droits civils.
L'interdiction a suscité l'indignation en ligne, certains faisant valoir que la police n'a pas de tels pouvoirs, la loi kenyane donnant aux citoyens le droit de manifester.
Une forte présence policière a été observée dans la capitale en prévision des manifestations.
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