Kenya
Au Kenya la population ne décolère pas et les manifestations anti-gouvernementales ont repris.
Dans le centre-ville de Nairobi, la police a utilisé des gaz lacrymogènes pour disperser les manifestants, alors qu'ils réclament la démission du président Ruto. Certains militants plaident pour une prise en compte de leur voix.
"Je veux juste que ma voix soit entendue. Je veux que le président sache que nous n'acceptons pas ce qu'il fait. L'économie va mal et nous n'aimons pas ça", déclare une manifestante.
Ces rassemblements ont eu lieu malgré le retrait par le président kényan du projet de loi de finances controversé et le limogeage de son cabinet.
Dans une allocution télévisée, le chef d'État a également limogé le procureur général et a déclaré que les ministères seraient dirigés par leurs secrétaires permanents.
Ruto a déclaré qu'il avait pris cette décision après avoir écouté le peuple et qu'il formerait un gouvernement à base élargie après des consultations.
Le Kenya a connu trois semaines de troubles au cours desquelles des manifestants ont pris d'assaut le parlement suite à l'adoption du projet de loi de finances prévoyant de nouvelles taxes.
Lors des manifestations, plus de 30 personnes sont décédées.
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