Liban
Au Proche-Orient, Ahmed Abdul-Hadi, chef du bureau politique du Hamas au Liban, a déclaré vendredi que les représentants du Hamas avaient fait preuve de flexibilité durant les négociations, mais que le mouvement palestinien insistait pour que les pourparlers débouchent sur un cessez-le-feu permanent.
Ahmed Abdul-Hadi, représentant du Hamas au Liban, a déclaré : "Il a été demandé au Hamas de faire preuve de flexibilité sur certains points. En tant que Mouvement Hamas, nous tenons à notre peuple palestinien. C'est pourquoi nous tenons à arrêter définitivement cette agression, et ainsi arrêter les massacres et la guerre d'extermination et de famine que l'ennemi sioniste pratique à l'encontre de notre peuple."
Alors que la position du Hamas s’assouplit en faveur d’un accord de trêve et de libération d'otages, le principal point de friction reste que le Hamas souhaite que cet accord aboutisse à un cessez-le-feu permanent assorti de garanties écrites, mentionnant qu’Israël ne reprendra pas la guerre une fois les otages libérés.
"Ce point est lié à la clause 14 du document, en particulier dans la première phase, qui stipule, dans le document sioniste, que le cessez-le-feu se poursuivra tant que les négociations seront en cours. Or, (le Premier ministre israélien, Benjamin) Netanyahou peut interrompre les négociations et reprendre ainsi l'agression. Pour notre part, nous avons toujours insisté pour obtenir un cessez-le-feu permanent, c'est pourquoi nous avons modifié ce texte dans le document que nous avons présenté le 11 juin dernier, en précisant que les négociations doivent se poursuivre pour parvenir à un cessez-le-feu permanent", a poursuivi Abdul-Hadi.
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