Bosnie-Herzégovine
Le jeudi 11 juillet marque les 29 ans du génocide de Srebrenica en Bosnie-Herzégovine.
En 1995, la ville bosniaque désignée comme « refuge » par les Nations Unies est tombée aux mains des forces serbes de Bosnie. Ces dernières ont massacré plus de 8000 hommes et garçons musulmans.
Les corps des victimes ont ensuite été enterrées dans des fosses communes à la hâte. Les forces serbes les ont ensuite déterrées à l’aide de bulldozers, pour disperser les dépouilles parmi d’autres sites funéraires afin de dissimuler les preuves de leurs crimes de guerre.
Si La Cour internationale de justice, le plus haut tribunal des Nations unies, a établi en 2007 que les actes commis à Srebrenica constituaient un génocide, l’anniversaire de ce premier génocide européen depuis l’Holocauste est un rappel macabre des horreurs de l’histoire, de la haine ethnique et de l’intolérance.
Le génocide a été le point culminant d'une guerre qui a commencé après l'éclatement de la Yougoslavie, opposant les Serbes de Bosnie aux deux autres principales populations ethniques du pays, les Croates et les Bosniaques musulmans.
Plus de 100 000 personnes sont mortes et 2 millions ont été forcées d'émigrer.
Jeudi, à l'occasion du 29e anniversaire du massacre, des dizaines de militants des droits de l'homme ont brandi des banderoles dans la capitale serbe, Belgrade, pour commémorer les victimes de Srebrenica.
En mai, les Nations unies ont adopté une résolution faisant du 11 juillet la journée de commémoration du génocide, une décision à laquelle s'opposent les Serbes de Serbie et de Bosnie.
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