Niger
Sur les routes migratoires vers l’Europe, les migrants font face à des ‘’ horreurs inimaginables’’ alors que les conflits au Soudan et au Sahel entravent leur protection. L’alarme a été tirée mardi par les humanitaires de l’ONU.
Des milliers de personnes risquent donc leur vie dans ces zones chaque année en Afrique. Aussi, les responsables du HCR plaident-ils pour une collaboration avec les autorités des principales plaques tournantes de la migration.
'' Si nous ne pouvons pas être présents dans le nord d'Agadez aujourd'hui, les autorités locales sont présentes : des gens qui sont nés là, qui étaient là avant que cette route ne soit utilisée pour la migration vers la Libye. Travaillons avec ces autorités. Ces autorités voient le problème. Ces autorités veulent faire quelque chose’’, explique Vincent Cochetel, Envoyé spécial pour la situation en Méditerranée centrale, Agence des Nations Unies pour les réfugiés.
Reste l’épineuse question des moyens. Le HCR réclame plus de soutien afin de mieux protéger les migrants. Il veut notamment renforcer leur sauvetage dans le désert.
''Nous continuons à parler de sauvetage en mer. Le concept de sauvetage dans le désert n'est pas très, très développé. La recherche et le sauvetage dans le désert, c'est quelque chose que nous aimerions développer avec les autorités locales. Technologiquement, c'est possible’’, a souligné Vincent Cochetel.
Les humanitaires citent l'exemple d'Agadez, au centre du Niger. Une plaque tournante de la migration vers la Libye et où la situation sécuritaire reste extrêmement dangereuse pour les candidats au départ vers l'Europe.
Aller à la video
Des migrants expulsés des USA atterrissent à Eswatini
01:48
Le pape Léon XIV célèbre le jubilé du monde missionnaire et des migrants
01:02
USA : sa demande d’asile rejetée, Kilmar Abrego Garcia à nouveau expulsable
Aller à la video
Le Royaume-Uni va introduire des cartes d'identité numériques
00:51
Les Pays-Bas vont envoyer les demandeurs d'asile déboutés en Ouganda
01:00
Un projet d’échanges Japon-Afrique stoppé par peur d’immigration clandestine