Haïti
Des tirs nourris ont paralysé la capitale haïtienne ce jeudi, et au moins quatre officiers de police ont été tués, alors qu'un puissant chef de gang a annoncé qu'il tenterait de capturer le chef de la police et les ministres du gouvernement.
Ces menaces interviennent alors que le Premier ministre Ariel Henry est au Kenya pour acter le déploiement d'une force armée étrangère en Haïti.
Daphne Jean, habitante de Port-au-Prince explique que la situation est si inquiétante que les résidents rassemblent leurs affaires pour évacuer la ville. " Il y a eu de nombreux coups de feu. Tout le monde était couché sur le sol", raconte-t-elle encore sous le choc.
Ancien policier, devenu chef de gang, Jimmy Chérizier, a annoncé la reconstitution d’une coalition de groupes armés dénommée “ Viv Ansanm”, et prétend vouloir faciliter le retour des familles dans les zones en proie à la violence armée.
"Aujourd'hui, nous vivons quelque chose de très particulier. Tous les leaders communautaires se sont réunis pour bloquer tous les gangs. Nous demandons aux populations de ne plus fuir devant nous. Désormais, les armes seront tournées contre les vrais ennemis qui vivent dans les quartiers populaires, et plus jamais contre les petits commerçants" a-t-il déclaré.
Des hommes armés ont tiré sur le principal aéroport international d'Haïti et sur d'autres cibles dans une vague de violence qui a pris les habitants par surprise, forçant les entreprises, les agences gouvernementales et les écoles à fermer plus tôt que prévu.
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