Zimbabwe
Au Zimbabwe, dans la région rurale de Domboshava, des femmes âgées habillées aux couleurs des partis d'opposition se retrouvent autour du smartphone d’Elizabeth Mutandwa. Ces militantes âgées d'une soixantaine d'années sont à l'origine de l'initiative visant à diffuser des informations pour promouvoir le parti de la Coalition des citoyens pour le changement.
Elizabeth Mutandwa explique sa démarche : "Tout le monde ici sait que nous sommes des militants de l'opposition, alors certaines personnes ont trop peur de nous fréquenter ouvertement. Mais ce n'est plus un problème, nous leur parlons par WhatsApp, et ils peuvent participer à la campagne depuis leur domicile, en toute sécurité, et le jour de l'élection, ils pourront voter pour (Nelson) Chamisa."
Si plusieurs centaines de personnes ont participé au rassemblement de Nelson Chamisa, le principal chef de l'opposition, certains n’étaient pas au courant, les militants comptent désormais les réseaux sociaux pour communiquer avec les villageois.
Rejoice Ngwenya, est expert en communication, selon lui, " les messages envoyés en ligne restent une pratique très citadine. Mais bien sûr, en raison de la faible couverture radio, la messagerie WhatsApp a eu un impact très important. "
L'opposition et les groupes de défense des droits de l'homme ont accusé à plusieurs reprises les médias publics d'être partisans du parti au pouvoir, le ZANU-PF, une préoccupation partagée par divers observateurs électoraux, y compris ceux de l'Union africaine, lors des élections précédentes.
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