Mayotte
Des patrouilles et des fouilles se multiplient à Mayotte depuis que le gouvernement français y a lancé l’opération Wuambushu. Elle vise l’expulsion massive des sans-papiers et de destruction de bidonvilles.
Le département d’outre-mer, bourbier migratoire faisant face aux gangs violents. Mais l'opération lève le voile sur les maux qui gangrènent ce territoire, le plus pauvre de la France.
Même si son revenu annuel moyen d'environ 3 500 dollars représente plus du double de celui des Comores. Et attire des comoriens en quête d’herbes vertes. Pour des mahorais, l’ampleur prise par l’immigration est la conséquence du manque d’attention de la France.
Suffisant pour que des collectifs anti-migrants de Mayotte entrent en action. Ils perturbent des expéditions de médicaments et des marchandises vers les Comores et menacent de détruire les bidonvilles, refuges des migrants en cas ''d’inertie'' persistante des autorités.
Paris affirme avoir expulsé en moyenne 25 000 comoriens par an depuis 2018 et donné 150 millions d’euros aux Comores entre 2019 et 2022 pour tenter de lutter contre l’immigration clandestine.
La CIMADE, l'association française de défense des droits des réfugiés dénoncent des expulsions qui aggraveraient la précarité de la population et exacerberaient les tensions sociales.
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