Soudan
Au Soudan, des manifestants ont été interceptés par les forces de sécurité jeudi.
Alors qu’ils tentaient de prendre d'assaut le Parlement pour contester l’accord conclu le mois dernier entre les putschistes soudanais et le principal groupe pro-démocratie, ils ont été bloqués par des tirs lacrymogènes et des lances à eau.
Cet accord prévoit la mise en place d’un gouvernement de transition dirigé par des civils après la prise du pouvoir par les militaires en 2021.
"Règlement ou pas, nous sommes contre un règlement. Nos protestations se poursuivront jusqu'à la chute du régime et la formation d'un État civil et démocratique, afin que le peuple puisse avoir une vie décente." a déclaré Intesar Marrouf, manifestant.
"Il n'y aura aucune concession et aucun marchandage avec les tueurs, ou même ceux qui sont impliqués avec les tueurs. Les objectifs dans la rue sont clairs : pas de négociation, pas de partenariat, pas de marchandage jusqu'à ce que les objectifs soient atteints, et qu'il y ait une responsabilité et une juste rétribution." a dit Imam Hassan, manifestant.
Le mouvement contestataire était dirigé par les Comités de résistance, un groupe de base qui a fermement rejeté toute négociation avec les chefs militaires soudanais, le général Abdel-Fattah Burhan et le général Mohammed Hamdan Dagalo.
Le groupe de protestation a demandé que les deux hommes, qui ont mené le coup d'État de 2021, soient jugés par un tribunal.
Les Comités de résistance ont déclaré qu'il y aurait plusieurs manifestations similaires au cours des prochains jours.
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