Egypte
Le prochain rendez-vous sur le changement climatique que s'apprête à accueillir l'Egypte risque selon les scientifiques et les militants de s’avérer une nouvelle fois décevant pour un continent durement frappé par ses conséquences.
Ces catastrophes sont particulièrement sévères pour l'Afrique. Selon Carbon Brief, les événements météorologiques extrêmes ont tué au moins 4.000 personnes et en ont déplacé 19 millions à travers le continent, rien que depuis le début de l'année.
Dans les faits, à la COP27, les pays africains veulent pousser à l'adoption d'un mécanisme de prise en compte des pertes et dommages provoqués par le changement climatique, auxquels ils sont durement exposés. Ils espèrent une contribution financière spécifique des pays pollueurs à l'origine de la majorité des émissions de gaz à effet de serre.
Mais pour les plus sceptiques, ils devront se préparer au refus de ces derniers qui à la COP26 avaient refusé un tel mécanisme financier dans l'immédiat, acceptant un simple calendrier de dialogue sur des compensations financières.
Les militants espèrent pourtant que le sujet pourra revenir sur la table à Charm el-Cheikh au moment où la planète est confrontée à une série d'inondations, canicules et sécheresses.
Autre point de blocage à venir la promesse des 100 milliards de dollars par an faite à Copenhague en 2009 pour permettre aux pays en développement de s'adapter aux effets du changement climatique.
Même si un accord était trouvé en Egypte, il faudrait veiller à sa stricte application qui pourrait prendre entre 4 et 5 ans.
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