Sud-Soudan
Dans le village de Tamboura au sud-ouest du Soudan, de nombreux déplacés attendent de pouvoir rentrer chez eux. Ici, au cours des 6 derniers mois, plusieurs personnes sont mortes et environ 80 000 ont été déplacées à la suite d'une recrudescence du conflit dans la région.
Depuis, les Casques Bleus membres de la MINUS, la Mission des Nations Unies au Sud-Soudan effectue des patrouilles régulières pour assurer la protection des milliers de civils déplacés.
Une présence qui a permis de ramener une paix relative, qui a poussé des déplacés internes à retourner chez eux. Sauf qu’après plusieurs mois d’absence, certains sont venus trouver des fermes détruites, des maisons pillées et brûlées, et des terres abandonnées. Des conditions de vie déplorables auxquelles ils ne s’attendaient pas.
"Nous nous cachions, mais lorsque la guerre s'est calmée, nous avons décidé de rentrer à la maison en décembre. Au moins, les agences humanitaires nous ont apporté des médicaments au centre de santé, mais il y a une pénurie d'eau potable, d'outils agricoles et de semences", explique Lucia, une déplacée de retour chez elle.
Globalement, selon l’ONU, les violences contre les civils ont considérablement diminué en 2021 au Soudan du Sud. L’organisation appelle désormais à la fin de l’impunité contre les auteurs de ces actes.
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