Aïd al-Adha
Les manifestants soudanais pro-démocratie ont célébré la fête musulmane du sacrifice, ou Aïd el-Adha. Et au Kenya, des centaines de musulmans kényans ont marqué le premier jour de l'Aïd al Adha par des prières à la mosquée Masjid Rahma de Nairobi.
Samedi, les rues de Khartoum, habituellement bondées de protestataires ont laissé la place à la prière marquant la fin du pèlerinage à La Mecque.
Entre barricades et graffitis, un imam a emprunté le micro, usuellement utilisé pour scander des slogans contre le pouvoir militaire, pour faire son sermon.
Les manifestants entendent poursuivre leur mouvement de protestation et forcer le chef de l'armée, Abdel Fattah al-Burhane à démissionner.
Pour Ibrahim al-Haj interrogé après la prière, le combat continue "peu importe ce qui se passe dans le pays". Et "nous n'oublierons pas nos martyrs (...) quoi qu'il arrive", a-t-il ajouté, tandis que des manifestants brandissaient des drapeaux avec les visages des manifestants tués dans la répression.
Samedi, des centaines de musulmans kényans ont marqué le premier jour de l'Aïd al Adha par des prières à la mosquée Masjid Rahma de Nairobi.
Cette célébration musulmane de quatre jours comprend un rituel d'abattage d'animaux en souvenir d'Ibrahim, à qui Dieu a demandé d'offrir son fils Ismaël en sacrifice.
"L'importance de ce jour, autre que l'Aïd, est que nous sacrifions", a expliqué l'imam Mohamed Hussein Omar. "Une fois que vous versez le sang, vous obtenez des bénédictions d'Allah tout-puissant.
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