Mali
Des centaines de Maliens sont descendus vendredi à Bamako, la capitale pour soutenir la junte au pouvoir et la coopération entre leur pays et la Russie. Le choix de la place de l’indépendance, lieu du rassemblement, n’était pas fortuit. Les manifestants ayant une nouvelle fois appelé au respect de la souveraineté de leur pays.
Dans leur viseur, la mission des Nations Unies, la Minusma, priée de faire ses valises alors que son mandat s’achève en juin.
"On ne veut plus de la MINUSMA. On ne lui fait plus confiance. Nous ne voulons pas que notre pays soit mis sous chapitre 7, c'est-à-dire , mis sous tutelle. Comment vouloir mettre un pays sous tutelle pendant que son armée est capable de recouvrer son intégralité territoriale ? Aujourd’hui, nous sommes venus pour dire au revoir à la MINUSMA.", a déclaré Aboubacar Sidiki Fomba, membre du conseil national de transition du Mail.SMA.", a déclaré Aboubacar Sidiki Fomba, membre du conseil national de transition du Mail.
La CEDEAO n’a pas été épargnée. L’organisation régionale appelée à mettre fin à son ''ingérence' supposée dans les affaires intérieures de ce pays ouest-africain.
"On montre à la CEDEAO (communauté économique des Etats de l'Afrique de l'Ouest, ndlr) que ces militaires, on les a choisis pour la transition. La durée ce n’est même pas notre problème. Tout ce qu’on veut, que ce pays se stabilise. Que ce pays retrouve sa dignité.", explique Alima Touré, un manifestant
Le Mali semble avoir décidé de réécrire son histoire en s’affranchissant de ses soutiens traditionnels, non sans brandir les couleurs de son nouveau partenaire : Moscou.
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