Egypte
Dans ce marché du Caire, à l’approche du Ramadan, c’est l’effervescence dans certaines allées, et le calme plat dans d’autres.
Une situation qui résume bien la période actuelle que traverse le pays : avec l’inflation et la dévaluation de la monnaie locale, certains produits sont devenus trop chers pour la majorité des Égyptiens.
"La joie des gens à l’approche du Ramadan est différente cette année, car c'est le deuxième Ramadan après le Covid-19. Oui, certains prix augmentent un peu et sont différents d'autres endroits, mais les gens font leurs courses parce qu'ils sont heureux que le Ramadan commence, et cela n’arrive qu’une fois par an", explique Mahmoud Khaled qui habite au Caire.
La monnaie locale a perdu 17 % de sa valeur en un mois. Et avec la hausse de certaines denrées alimentaires, la situation économique rend les choses difficiles pour les commerçants égyptiens.
" La dévaluation de la livre égyptienne par rapport au dollar américain nous a affectés et a limité les ventes, car certains produits sont chers alors que d'autres sont encore abordables", explique Sadat El khateeb, vendeur.
En Egypte, premier importateur de blé russe et ukrainien, le président Abdel Fattah al-Sissi a ordonné un plafonnement des prix du pain après que son prix a augmenté de 50 %.
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