Tunisie
La militante des droits l’homme et présidente du Comité des libertés individuelles et de l’égalité, Bochra Belhaj Hmida, est connue en Tunisie pour son franc-parler.
Condamnée en décembre par contumace à six mois de prison pour attribution de faits mensongers à un agent public sans apporter de preuve, elle s'en est pris dans une récente sortie au président Kais Saied, qui a dissous le Parlement en juillet dernier.
Le 25 juillet, il n'y a plus qu'une seule institution et une seule personne, qui de l'avenir de ce pays, s'insurge-t-elle.
Devant les critiques de l'opposition, une plateforme électronique devant recueillir les suggestions des Tunisiens concernant les réformes proposées par le président Saied est opérationnelle depuis le 1er janvier, mais trop peu pour convaincre la militante qui condamne les discours du président Kais Saied.
Le discours du président est inquisitoire, constamment inquisitoire, qu'il est diffamatoire, qu'il est un discours qui est en train de diviser le peuple tunisien entre patriotes et traîtres, les bons, les mauvais, les intègres et corrompus.
Le 13 décembre, le président Saied a dévoilé une feuille de route destinée à sortir de la crise politique avec un scrutin législatif prévu en décembre 2022, après révision de la loi électorale, et un référendum en juillet 2022 pour amender la Constitution, qu'il veut plus présidentielle.
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