Bienvenue sur Africanews

Merci de choisir votre version

Regarder en direct

Infos

news

Tanzanie : maltraité en Russie, un lion retourne à la vie sauvage

  -  
Copyright © africanews
cleared

Tanzanie

Voici Simba le lion. Jusqu’à récemment, il vivait dans le sud de la Russie dans un sous-sol, affamé et dans un mauvais état. Mais depuis peu, il a été transporté ici en Tanzanie, dans ce centre qui aide les animaux à retourner progressivement à la vie sauvage. Depuis son arrivée, Simba, qui doit s’habituer à son nouvel environnement, semble un peu perdu et anxieux.

"Quand il est sorti pour la première fois, vous pouviez voir qu'il était se sentait comme interrogé, je suppose, parce qu'il n'a jamais eu d'aussi grands et larges espaces devant lui. Il ne pouvait pas vivre à l’état sauvage comme ça parce qu'il a un problème. Il ne pouvait pas survivre dans la nature. Donc, ce qu'on peut faire, c'est faire quelque chose qui ressemble le plus possible à un endroit sauvage", explique le Dr. Elisabeth Stegmaier qui s'occupe du centre Kilimanjaro Animal CREW wildlife .

C’est dans cette cage bleue que Simba a effectué ce long voyage entre la Russie et la Tanzanie. Pour son transport vers l'Afrique, un Boeing 737 privé a été spécialement rééquipé pour lui permettre de voyager dans la cabine passagers. Depuis le début des négociations avec la Tanzanie, Simba est passé de 50 à 124 kilos et a dû se mettre au régime pendant un mois et demi avant le vol.

"La Tanzanie a été choisie parce que, d'abord, il y a la plus grande population de lions ici, ce qui signifie une grande expertise des vétérinaires félins. Deuxièmement, il y a de très bonnes conditions ici en termes de climat, nous avons une température équatoriale ici, il fait toujours chaud. Et, bien sûr, qui est le facteur principal, qu'il n'y a pas de chasse en tant que telle en Tanzanie", Alexander Andreychuk, un des représentants du centre.

Des conditions de vie agréable, qui devrait permettre à l’animal de recouvrir toutes ses forces. Son cas devrait marquer les esprits, car il s’agit-là d’un des premiers rapatriements d’animaux sauvages de Russie vers l’Afrique.

Voir plus