Afrique du Sud
Décédé le 11 novembre à 85 ans, Frederik de Klerk repose désormais dans sa dernière demeure. Les funérailles du dernier président du régime d’apartheid en Afrique du Sud ont eu lieu dimanche.
Son corps a été incinéré au cours d’une cérémonie privée, conformément aux souhaits de sa famille, loin des médias.
Alors que le gouvernement sud-africain avait décrété 4 jours de deuil national en guise d’hommage à l’ex-président. Pourtant, les anciens chefs d’Etat et ceux en exercice dans le pays ont droit les obsèques nationales.
L’héritage controversé du défunt président est passé par peut-être par là aussi. Bien qu’ayant participé à la fin de la ségrégation raciale, Frederik de Klerk n’a jamais reconnu de son vivant l’apartheid comme un crime commis contre la majorité noire. Inadmissible pour des sud-africain.
Dans une vidéo posthume publiée le jour de sa mort par sa fondation, De Klerk s'est excusé "sans réserve" pour la douleur causée par la répression de l'apartheid.
"Permettez-moi aujourd'hui, dans ce dernier message, de répéter : je m'excuse sans réserve pour la douleur, la souffrance, l'indignité et les dommages que l'apartheid a apportés", a souligné le leader afrikaner. Des excuses posthumes semblent n’avoir pas atteint leur cible.
01:02
Choléra : les pays africains réclament leurs propres vaccins
00:44
Football : 2 morts lors des célébrations de la victoire du PSG
02:01
Kenya : les adieux à Ngũgĩ wa Thiong’o, mémoire vivante de la décolonisation
01:49
Ngũgĩ wa Thiong'o : les hommages du Kenya à un géant de littérature
00:32
Décès de Ngũgĩ wa Thiong’o, écrivain kényan de la décolonisation des langues
01:17
Reconnaissance faciale : le Conseil de l'Europe alerte sur le profilage racial