Tunisie
Kais Saied a évoqué dans la nuit de samedi à dimanche, une modification éventuelle de constitution de 2014. Le président tunisien a affirmé qu’elle avait été rejetée par la population tout en déclarant que les constitutions n’étaient pas éternelles.
Il faut donc, à ses yeux, "amender en respectant la Constitution", tout en gardant à l'esprit que "la souveraineté appartient au peuple".
Le parti Ennahdha a exprimé son opposition au changement de système politique. Alors que l’Union générale tunisienne du travail, la puissante centrale syndicale du pays a appelé à des élections législatives anticipées pour qu'un nouveau Parlement soit saisi d'une réforme de la Constitution.
Ces derniers jours, de nombreux médias ont spéculé sur l'annonce prochaine d'un gouvernement provisoire suivie d'une révision de la Constitution devant ensuite être soumise au suffrage universel via un référendum, avant de nouvelles élections législatives.
Illustration du malaise social persistant, un homme de 35 ans s'est tué samedi en plein centre de Tunis, en s'immolant par le feu, une semaine après un suicide identique d'un jeune de 26 ans, qui avait été blessé lors de la Révolution tunisienne de 2011.
Selon des médias tunisiens, l'homme était originaire de Djerba et était venu à Tunis pour trouver une solution à de graves problèmes économiques.
Ces gestes rappellent celui du vendeur ambulant Mohamed Bouazizi, à l'origine de manifestations massives et de la chute en 2011 du régime du président Zine el Abidine Ben Ali.
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