Logiciel espion Pegasus
Le scandale autour du logiciel espion Pegasus a provoqué l'indignation internationale de politiciens, de journalistes et de militants.
Selon les informations, un logiciel piratage téléphonique développé par le groupe israélien NSO, destiné à être utilisé contre les terroristes et les criminels, a été utilisé par plusieurs gouvernements autoritaires pour espionner la presse.
La présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, s'est exprimée lors d'une conférence de presse aux côtés du Premier ministre Tchèque.
"C'est complètement inacceptable", a affirmé lundi Ursula von der Leyen, la présidente de la Commission européenne. "Et c'est contraire à toutes les règles que nous avons dans l'Union européenne en ce qui concerne la liberté des médias. La liberté de la presse est l'une des valeurs fondamentales de l'Union européenne. Il est totalement inacceptable que cela soit le cas."
Selon le rapport dont les allégations sont basées sur des fuites de données téléphoniques, les gouvernements d'Azerbaïdjan, du Bahreïn, du Kazakhstan, de Hongrie et de l'Inde parmi les nombreux clients du groupe NSO.
Quelque 50 000 personnes, dont des militants des droits de l'homme et des avocats, auraient été ciblées par le logiciel d'espionnage téléphonique.
En Inde, plus de 40 journalistes, trois leaders de l'opposition et deux ministres du gouvernement du Premier ministre Narendra Modi figureraient sur la liste.
"Cela met également mes sources en danger", explique Pranjoy Guha Thakyurta, un journaliste indépendant. "Si les personnes qui vous parlent sous couvert d'anonymat sont compromises, c'est terrible."
NSO a nié tout acte répréhensible, affirmant dans un communiqué que son logiciel Pegasus est seulement à la disposition des militaires, des forces de l'ordre et d'agences de renseignement de pays respectant les droits de l'homme.
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