Somalie
Ce vendredi, à Mogadiscio, des tirs ont éclaté alors qu'une coalition de l'opposition manifestait contre le report de l'élection présidentielle.
Le scrutin devait se tenir le 8 février dernier, date de la fin du mandat du président Mohamed Abdullahi Mohamed (Farmajo), mais le pays n'est pas parvenu à respecter cette échéance électorale. Depuis l'opposition appelle à la démission du président.
Le calme est depuis revenu dans la capitale. Le gouvernement avait mis en garde la coalition de l'opposition contre la tenue de ces manifestations, invoquant les risques liés au coronavirus. Une réunion devrait avoir lieu entre le président Farmajo et des responsables régionaux pour tenter de sortir de l'impasse.
Dans la nuit de jeudi à vendredi, les deux camps se sont mutuellement accusés d'avoir attaqué l'autre. Le gouvernement somalien a affirmé dans un communiqué que des miliciens armés chargés de la protection des dirigeants de l'opposition avaient attaqué un checkpoint tenu par les forces de l'ordre et tenté de s'emparer de quartiers de Mogadiscio.
L'opposition a catégoriquement démenti, et a accusé à son tour les forces gouvernementales d'avoir attaqué l'hôtel Maida, où plusieurs de ses membres se trouvaient. Après ces affrontements nocturnes, les forces gouvernementales ont pris le contrôle de la place où la manifestation devait avoir lieu et fermé toutes les routes qui y mènent, stationnant des véhicules militaires et des troupes aux carrefours clé de la capitale.
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